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Elle entre aux Beaux-Arts de Paris en 2013, d'abord dans l'atelier de Jean-Luc Vilmouth puis celui de Noémie Lvovsky. Elle suit parallèlement un double cursus théâtral au conservatoire d’art dramatique du centre de Paris. Elle s’intéresse au cinéma et voit en la mise en scène le moyen de rassembler ses différentes pratiques : dessin, peinture, photographie ... Fascinée par la culture populaire qu’elle s’amuse à détourner, elle aime traiter de sujets d’actualités forts, créer des dystopies subversives dans une esthétique déjantée, pop et burlesque. L’humain est au cœur de son travail. Dans ses films et vidéos, elle construit des personnages névrosés, angoissés, en proie à leurs obsessions. 

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Mathilde fait de ses expériences, de sa vie le point de départ de son travail. Son quotidien et son entourage charpentent une base solide qu’elle met en scène sous différents prismes. Son travail interroge la limite poreuse entre sphère publique et sphère privée et le caractère interchangeable des positions de voyeur et d’exhibitionniste. Le.a spectateur.rice prend une place importante puisqu’il est témoin et acteur de ses installations. Mathilde cherche à créer des passerelles entre l’art et la vie en utilisant tous les supports possibles que ce soit des installations, photographies, récits, dessins, vidéos et films. Mathilde balaye la notion de vie privée et se débarrasse de tabous en explorant différents milieux sociaux, donnant à son travail une approche sociologique. Elle se caractérise par un esprit provocateur et n’hésite pas a révéler au grand public les déboires et les controverses de certains milieux qu’elle fréquente. Elle évolue principalement dans le milieu alternatif, dont la contre-culture ne cesse de (re)venir à elle.

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Mathilde enquête et se confronte à des thématiques faisant échos à des sujets d’actualité forts, révélant des problématiques sociétales, politiques, économiques et sociologiques. Elle détourne les sujets les plus subversifs, les rend drôles, décalés et laisse place à une certaine forme de légèreté couvrant une poésie noire. Curieuse et sans limite, captivée par les interdits, et surement en recherche d’adrénaline, Mathilde explore, non sans risque, les bas-fonds de sphère plus ou moins fréquentable dans le but de révéler l’humain et la réalité qui s’y cache. Mathilde investigue actuellement dans l’univers des travailleurs .euses du sexe qu’elle met en lumière dans son travail.